Il existe de nombreux mythes en matière de parieurs professionnels. Le plus courant est d’entendre un tel prétendre avoir miser une énorme somme (30000 euros par exemple) sur un seul et même match. Ceci n’est pas sérieux et est totalement improbable. Règle élémentaire de money management oblige. Nous ne disons pas que personne n’a jamais miser 30000 euros ou plus sur match. Bien sur qu’il existe des gens ayant risqué une telle somme sur un seul et même évènement, c’est peut-être même d’ailleurs très fréquent. Nous affirmons seulement que ces gens là sont tout sauf des parieurs professionnels. Nous vous le disons ici, de manière claire, précise et certaine, aucun vrai parieur professionnel n’a un jour misé plus de 10000 euros sur un seul match. Et encore, 10000 euros, c’est énorme. En règle générale, la mise de base d’un parieur professionnel se trouve être entre 500 et 1500 euros. Il faut donc que son capital soit de l’ordre d’au moins 50000 euros. En-dessous rien ne vous empêche de vous lancer dans l’aventure, mais il vous sera difficile d’en vivre de manière exclusive, et vous aurez nécessairement besoin d’un autre complément de revenus.
Nous allons vous exposer ci-dessous certains mythes qu’il convient impérativement de combattre, tellement ils relèvent plus du fantasme que d’une hypothétique réalité :
Mythe N°1
– Joueur de casino professionnel.
A l’exception du blackJack qui parfois peut se révéler être à l’avantage d’un joueur expert sachant compter les cartes (cela est très loin d’être donné à tout le monde, et ces gens là sont une espèce très rare), il n’existe aucun autre jeu pouvant procurer une espérance de gain positive à l’intérieur d’un casino. Les côtes sont et seront toujours à l’avantage de la maison, pas du joueur. Sur le long terme, le casino est toujours gagnant. Il n’existe aucun système pour battre les machines à sous, et encore moins les jeux de table comme la roulette ou le CRAPS. Les systèmes prônés sur internet, de martingales et autres, ne sont que théoriques, et se heurtent à chaque fois aux limites de mise fixées par les casinos. Alors sur le papier, oui, la martingale est infaillible. C’est vrai, et indiscutable. Mathématiquement, et à fonds illimités, vous ne pouvez qu’être gagnant. Vous misez 1 euro. Si vous gagnez, vous re-misez un euro. Si vous perdez, vous misez le double. Et vous doublez votre mise jusqu’à ce que vous ayez un pari gagnant. Quand vous gagnez, vous recommencez à miser 1 euro. A chaque pari gagnant (sur les rouges et noirs à la roulette par exemple, où la côte est de 2), vous générerez donc un bénéfice d’un euro. Très bien. Le seul problème, et il est de taille, c’est qu’à un moment ou un autre, vous allez forcément subir une série de 10 ou 11 tours de bille perdants. Et vous devrez à ce moment là engager une somme gigantesque pour ne remporter alors que le bénéfice du prix d’un café… Si toutefois vous ne vous heurtez pas aux limites de mises fixées par le casino. Et quand bien même aucune limite de mise ne serait appliquée, vous seriez confronté à un problème évident, celui du manque de trésorerie.
Nous vous le disons donc très simplement : fuyez les martingales et autres systèmes en tout genre. Les gens pronant ce type d’arnaques sont rémunérés par les sites internet en fonction du nombre de joueurs qu’ils leur rapportent. Ils s’enrichissent sur vos pertes, jamais sur vos gains.
Mythe N°2
– Le parieur déraisonnable (ou parieur flambeur).
Lorsque qu’un soi-disant parieur professionnel affirme miser 5% ou plus de sa bankroll sur un seul pari, cela doit tout de suite vous alerter. Que ce soit clair : ceci est impossible et intenable sur le long terme. Quiconque s’amuserait à risquer 5% ou plus de sa bankroll sur la plupart de ses paris, devrait affronter de monumentales variations de bankroll, psychologiquement impossible à gérer, et risquant plus que tout la banqueroute à court ou moyen terme. Ne vous est-il jamais arrivé de perdre 6 paris de suite? Cela arrive à tout parieur professionnel. A 5% de bankroll sur chaque pari, lorsque vous perdez 6 fois de suite, vous faîtes une croix sur environ 30% de votre capital. Inimaginable et tout bonnement irréaliste dans une gestion viable d’un capital de jeu.
Un parieur professionnel sait plus que tout l’importance qu’a le money management dans son quotidien et dans sa survie, et jamais il ne s’aventurera à risquer plus de 1 ou 2% de sa bankroll sur un seul et même événement.
Mythe N°3
– L’as du betting
Ne vous y méprenez pas : un tipster se vantant d’avoir 70 ou 80% de win sur des paris à handicap est soit très nul en calcul, soit très habile dans l’art de convaincre les plus naïfs d’entre nous. Plus sérieusement, si quelqu’un était capable d’atteindre un tel pourcentage, cette personne serait riche comme vous ne pourriez jamais imaginer l’être. Et il ne perdrait surement pas son temps à gérer un site internet et à vous vendre ses pronostics pour 40 ou 50 euros par mois.
En faisant 3000 paris et en touchant 70% win sur une année, avec une mise de 100 euros par pari, vous feriez plus de 100000 euros de bénéfice. Imaginez le résultat avec 500 euros de mise par pari. Cela n’est pas crédible. Alors oui les paris sportifs peuvent rapporter beaucoup, nous vous le confirmons, mais pas autant.
Mythe N°4
– Le parieur ne proposant qu’un seul pari par jour sur sa page de suivi
Tous les sites de tipsters se vantant d’être des professionnels exposent quotidiennement leurs paris. Certains de ceux-ci se cantonnent à ne miser qu’un seul pari par jour, le plus souvent sous la forme suivante : 2%, 3%, 4%, 5% de la bankroll sur telle ou telle équipe. Là encore, ce n’est pas tenable sur le long terme. Comme nous vous l’expliquions sur cette page, la principale différence entre un parieur amateur et un parieur professionnel se trouve dans le nombre de paris qu’ils placent au cours d’une année. Tout simplement car pour tendre vers cette espérance de gain recherchée de 55% de win (et donc 45% de lose) sur des paris à handicap, il faut vous positionner sur un nombre important de paris. Il est évident que la probabilité de tendre vers ce pourcentage sera nettement plus grande en plaçant 3000 paris par an qu’en n’ en plaçant que 300. Plus votre nombre de paris augmente, plus vous vous rapprochez de votre ratio « réel », ratio sur lequel vous vous basez pour l’estimation de votre future rentabilité.
Exemple tout bête : vous avez 10 billes. 5 rouges et 5 noires. Si vous faîtes 20 tirages consécutifs avec remise, vous ne tirerez probablement pas 10 billes rouges exactement, et 10 billes noires exactement. Alors que la probabilté voudrait cela. Peut-être allez-vous tirer 8 rouges et 12 noires, ou bien 14 rouges et 6 noires…Toujours est-il que vous avez peu de chances d’obtenir un ratio de 50/50. Pourtant, c’est bel et bien le ratio réel d’un tel tirage. En revanche, si vous effectuez 2000 tirages consécutifs avec remise, il n’y a aucune chance que vous tiriez 1400 billes rouges, et 600 billes noires. Tout simplement car l’espérance de tirage de chaque bille est de 1000, et que plus le nombre de tirage augmente, plus vous vous rapprochez de cette espérance de résultat réelle. Sur 2000 tirages réalisés, vous oscillerez donc plutôt entre 970 et 1030 tirages pour chaque bille rouge et chaque bille noire, vous rapprochant du ratio réel 50%/50%.
Vous comprenez maintenant pourquoi un parieur professionnel ne peut se contenter de ne miser que 300 ou 400 paris dans l’année. Son espérance mathématique vitale de gain en dépend, et son bénéfice total réalisé en dépend également [voir ici]
Mythe N°5
– Le parieur n’utilisant que des sites destinés aux parieurs perdants.
Dans le monde des paris sportifs, il y a ceux qui utilisent pinnacle, et il y a les autres. Pinnacle, c’est LA référence. Aucun parieur se passant de Pinnacle n’est professionnel. Et par voie de conséquence, tout parieur professionnel utilise Pinnacle. Tout simplement car les côtes représentent le critère numéro 1 dans l’appréciation d’un bookmaker. Plus les côtes sont élevées, plus la rentabilité et le profit d’un parieur augmentent. Et niveau côtes, vous ne trouverez pas mieux que Pinnacle. Leur marge sur chaque pari est la plus faible du marché, ce qui les rend imbattables, très attractifs, et permet en retour aux meilleurs parieurs de générer d’importants bénéfices. Relation de gagnants/gagnants.
Les bookmakers traditionnels, représentant 99% de l’ensemble des sites que vous pourrez trouver sur internet, n’aiment pas les joueurs gagnants. Ils en ont horreur. Sur la plupart de ces sites, vos mises sont limitées (et vous êtes donc naturellement priés de partir) lorsque votre bénéfice commence à être significatif, lorsque vous commencez à leur démontrer que vous êtes là pour gagner de l’argent, et non en perdre. Alors que ce soit clair, ils pourraient vous garder en tant que client, ils seraient très loin de faire faillite. Mais disons qu’ils préfèrent simplement faire un bénéfice de 101 plutôt qu’un bénéfice de 100. Vous leur faîtes perdre de l’argent, vous ne leur servez donc à rien. Ces sites n’aiment que les parieurs perdants. Votre rentabilité sur le long terme ne les intéresse pas, et ils n’ont aucun intérêt à vous garder comme client gagnant, contrairement à Pinnacle et son système de côtes qui a plus que tout besoin des meilleurs parieurs pour être optimisé au maximum.
N’ayez donc aucun doute à ce sujet : 90% des paris d’un parieur professionnel sont placés sur Pinnacle.
Mythe N°6
– Le turfiste professionnel.
Cette rubrique va être courte. Elle pourrait même se résumer en une phrase : En raison des commissions énormes qu’applique le PMU, il est simplement impossible d’être gagnant sur le long terme sur les paris hippiques. Il n’existe aucun parieur professionnel passant ses journées dans les hippodromes de France ou d’ailleurs. Aucun. Les seuls gagnants dans le PMU sont l’état et les sociétés organisatrices des courses.
Alors pour être tout à fait complet, il existe un moyen de gagner de l’argent avec les courses de chevaux. Cela consiste à faire du trading d’avant course sur un site de betting exchange comme betfair, essentiellement sur les courses se déroulant en Angleterre (là où le volume de paris est le plus important). Pour faire simple, le trader a pour but de générer un gain quelque soit le cheval gagnant d’une course, en backant et en layant un ou plusieurs chevaux. Mais si vous n’êtes pas expert dans le betting, nous vous arrêtons tout de suite, le trading est très complexe et est loin d’être à la portée de tous. Ceux qui savent le maîtriser peuvent néanmoins en tirer d’énormes bénéfices.